Impression 3D avec WELDPLAST 600 pour l'école polytechnique de Milan

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Réussites1 sept. 2023
Des scientifiques de l'École polytechnique de Milan et des ingénieurs de Leister ont mis à profit leur synergie pour produire des éléments architecturaux de dimensions impressionnantes par impression 3D avec la WELDPLAST 600-i. Pour en savoir plus et découvrir comment l'extrudeuse Leister a été utilisée dans ce processus, consultez cet article de blog.

Autrice : Mariateresa Pirozzi, spécialiste en marketing, Leister Technologies AG, Italie

La synergie est née d'une idée qui a mûri dans le cadre du projet "Cultura Meccanica" du département de mécanique de l'École polytechnique de Milan. L'objectif était de développer des connaissances et des compétences pour créer et reproduire des éléments architecturaux dans des dimensions impressionnantes. Ces éléments devaient être produits par impression 3D à l'aide de l'extrudeuse Leister WELDPLAST 600-i.

Intégration du WELDPLAST 600-i dans les robots anthropomorphes Fanuc

La partie scientifique du projet a été gérée par le professeur Francesco Braghin, du département de mécanique, et coordonnée par l'ingénieur Pierpaolo Ruttico, du département ABC. Le chantier s'est déroulé dans le laboratoire INDEXLAB du Centre territorial de Lecco, sous la direction opérationnelle de l'ingénieur Carlo Beltracchi, avec le soutien de l'ingénieur Gabriele Viscardi et du concepteur informatique Khalid Alabdula.

Le cœur de la recherche était le développement de techniques d'intégration du module d'extrusion Leister WELDPLAST 600-i dans un robot Fanuc anthropomorphe. En effet, l'extrudeuse, fixée au bras du robot, devait produire des éléments en plastique de taille exceptionnelle par impression 3D. Ces éléments ont été conçus comme des blocs indépendants et faciles à assembler d'un système architectural modulaire.

Placement soigné et adéquation parfaite des composants

Le polypropylène renforcé de fibres de verre est entièrement recyclable et a été développé et fourni par la société néerlandaise LyondellBasell. Avec l'intégration de l'extrudeuse dans le robot, les différents composants ont été soigneusement placés et parfaitement adaptés. L'ordinateur de commande, l'alimentation et les connexions du WELDPLAST ont été installés directement sur le "poignet" du robot afin de créer un système compact, fonctionnel et convivial, prêt à l'emploi. Cette disposition permet une flexibilité maximale du robot sur plusieurs axes. Il réduit également de manière significative le risque d'enchevêtrement des câbles et d'éventuelles interférences dues à la distance entre les composants.

Contrôle par PLC pour un contrôle précis du processus d'extrusion

Le système est contrôlé par un contrôleur logique programmable (PLC). Il assure un contrôle précis du processus d'extrusion et se déclenche lorsque la température critique pour l'extrusion du matériau sélectionné est atteinte. La WELDPLAST 600-i a fait ses preuves avec sa vitesse d'impression de 50 à 75 mm par seconde, permettant d'extruder jusqu'à 3 kg de matériau par heure. La matière à extruder a été introduite dans l'extrudeuse en bobines de 2,5 kg et de 4 mm de diamètre.

Création d'éléments aux formes libres, à la fois fluides et brisées

L'un des résultats les plus frappants de ce projet a été la création d'éléments aux formes libres, à la fois fluides et brisées. La capacité de créer des structures avec des surplombs importants est un progrès significatif obtenu grâce à une stratégie de coupe spécifique. Cette stratégie de découpe, développée par l'ingénieur Carlo Beltracchi et le concepteur informatique Khalid Alabdula, a permis de dépasser les limites traditionnelles de l'impression 3D, d'élargir la gamme des formes possibles et de repousser les limites de l'innovation dans le domaine de la fabrication additive.

"Virtù Principesche" de Luigi Vanvitelli, imprimé en 3D

La vidéo montre comment la "Virtù Principesche" de Luigi Vanvitelli (architecte italien, né le 12 mai 1700 à Naples, décédé le 1er mars 1773 à Caserta) est réalisée grâce à un procédé d'impression 3D innovant. Pour ce faire, le département de mécanique de l'école polytechnique de Milan a collaboré avec le studio d'art Cracking Art, basé à Milan.

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Un bras robotique anthropomorphe doté de six articulations mécaniques utilise une extrudeuse pour déposer un matériau polymère couche par couche. Un algorithme est utilisé pour convertir les modèles 3D en commandes de mouvement. Ce processus de fabrication additive est reproductible, mais chaque pièce est unique et combine l'art et la technologie de pointe.

Architecture discrète

Au laboratoire INDEXLAB de l'École polytechnique de Milan, Khalid Alabdula étudie l'"architecture discrète" : ses recherches portent sur les composants imprimés en 3D pour configurer des structures architecturales. Cette approche innovante utilise le polypropylène renforcé par des fibres de verre et offre de nouvelles possibilités dans le domaine de la conception architecturale.

Selon l'ingénieur Carlo Beltracchi, le travail d'Alabdula pourrait contribuer de manière importante à relier le monde numérique à la vie réelle grâce au concept de métavers. Il explore l'utilisation d'architectures discrètes imprimées en 3D qui se caractérisent par leur modularité et leur flexibilité. Cela permet de créer un modèle adaptable qui ouvre des possibilités infinies pour une architecture dans laquelle la robotique agit comme un lien entre le monde numérique et le monde réel.

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L'image montre une série d'éléments créés dans le cadre d'une recherche sur "l'architecture discrète".